"Imaginez que vous vous donnez soudain le droit d'être furieusement heureux. Oui, imaginez une seconde que vous n'êtes plus l'otage de vos peurs, que vous acceptez les vertiges de vos contradictions. Imaginez que vos désirs gouvernent désormais votre existence, que vous avez réappris à jouer, à vous couler dans l'instant présent. Imaginez que vous savez tout a coup être léger sans être jamais frivole. Imaginez que vous êtes résolument libre, que vous avez rompu avec le rôle asphyxiant que vous croyez devoir vous imposer en société. Vous avez quitté toute crainte d'être jugé. Imaginez que votre besoin de faire vivre tous les personnages imprévisibles qui sommeillent en vous soit enfin à l'ordre du jour. Imaginez que votre capacité d'émerveillement soit intacte, qu'un appétit tout neuf, virulent, éveille en vous mille désirs engourdis et autant d'espérances inassouvies. Imaginez que vous allez devenir assez sage pour être enfin imprudent.

Imaginez que la traversée de vos gouffres en vous inspire plus que de la joie. C'était tout cela être le Zubial."

Alexandre Jardin, Le Zubial

19.1.24

Sur le chemin de la sagesse

Ces derniers mois nous avions prévenus famille et amis qu'en 2024 nous n'accepterions aucune invitation et n'inviterions personne, sauf pour une occasion très spéciale cette année et les anniversaires de ma dream team.

Personne n'y croyait mais je tiens bon, moi la gardienne du planning et la cheffe du protocole, et comme c'est agréable !!!

Je ne ressens plus aucune pression sociale, plus d'injonctions et c'est psychologiquement si apaisant que je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt.

Plusieurs fois mon amoureux m'a demandé inquiet "qu'est ce qu'on a de prévu le week-end prochain" et à chaque que je lui ai répondu "rien", je l'ai senti plus inquiet encore.

J'ai supprimé mes groupes Whats*App, mis ma page Facebook en pause et savoure le bonheur de ne vraiment rien prévoir d'autre le dimanche que me balader à pieds, lire et boire du thé au coin du feu***, ça fait un bien fou.

L'étape suivante, réussir à éteindre mon téléphone portable pour être injoignable toute une journée sans être stressée. 

***Bon, en vrai, j'ai entrepris de faire un grand rangement (avec tri et dons) et même si c'est fatiguant, ça fait également un bien fou.

4 commentaires:

Anne a dit…

Je suis adepte du rien de prévu.
Qui se rempli, quasi toujours, de...
Bref!
Ah, si!!! Hier, pour la première fois j'ai dis non à un service gentiment demandé (en même temps, si je n'avais pas été malade, je l'aurai fait).

Névrosia a dit…

Anne, bravo! Apprendre à dire non est salvateur. Soigne et repose toi bien. Des bises vitaminées.

dany a dit…

Mais oui moi aussi, j'aime les pages blanches de l'agenda...

Névrosia a dit…

Dany, que je te comprends maintenant.