"Imaginez que vous vous donnez soudain le droit d'être furieusement heureux. Oui, imaginez une seconde que vous n'êtes plus l'otage de vos peurs, que vous acceptez les vertiges de vos contradictions. Imaginez que vos désirs gouvernent désormais votre existence, que vous avez réappris à jouer, à vous couler dans l'instant présent. Imaginez que vous savez tout a coup être léger sans être jamais frivole. Imaginez que vous êtes résolument libre, que vous avez rompu avec le rôle asphyxiant que vous croyez devoir vous imposer en société. Vous avez quitté toute crainte d'être jugé. Imaginez que votre besoin de faire vivre tous les personnages imprévisibles qui sommeillent en vous soit enfin à l'ordre du jour. Imaginez que votre capacité d'émerveillement soit intacte, qu'un appétit tout neuf, virulent, éveille en vous mille désirs engourdis et autant d'espérances inassouvies. Imaginez que vous allez devenir assez sage pour être enfin imprudent.

Imaginez que la traversée de vos gouffres en vous inspire plus que de la joie. C'était tout cela être le Zubial."

Alexandre Jardin, Le Zubial

18.9.22

La chaleur des êtres

L'une des premières missions que je me suis données en devenant maman est d'apprendre le bonheur à mes enfants.

Et pour moi le bonheur c'est savourer des instants précieux. Ce peut être contempler un beau coucher de soleil, se réjouir d'une belle lumière dans le ciel, se régaler au fil des pages d'un livre, chanter avec plaisir sur ses chansons préférées même si on ne pourrait pas participer à un télé-crochet, savourer une bouchée parfaite, savourer une gorgée parfaite, caresser la peau de la personne que l'on aime, embrasser et étreindre une personne que l'on aime, danser sur ses musiques préférées, flotter de joie en sortant du cinéma, sentir le délicieux parfum du serpolet en marchant dans le jardin, rire autour d'un bon repas avec des personnes que l'on aime... Et faire de belles rencontres.

Plus encore que lorsque j'étais jeune, je trouve que ça vaut la peine de parler à des inconnus, car bien souvent on a de belles surprises.

Pendant une période j'ai aimé regarder les périgrinations de Nans et Mouts. Mais, assurément, mon extrait préféré est celui-là.


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2 commentaires:

Anne a dit…

Je l'avais déjà vu... Mais cela me retourne encore, à chaque fois.

Névrosia a dit…

Je te comprends. C'est l'une des rares vidéos qui m'emeuvent systématiquement : "Et dire que j'étais heureux et je ne le savais pas"
Je t'embrasse