De l'apparition de son visage sur l'écran de télévision. Mais surtout de la joie de mes parents.
Oui, ils étaient heureux et pleins d'espoir.
Ils espéraient une société française moins raciste, plus équitable et plus humaine...
Je me souviens quelques années plus tard du mouvement "Touche pas à mon pote" et de ma broche avec la main jaune. Récemment je cherchais désespérément à en acheter une d'occasion, comme le symbole d'une époque où il était inadmissible d'exprimer publiquement des propos racistes. Je voulais la montrer à mes enfants, pour les convaincre que ça a existé.
Une époque avec des Balavoine et des Coluche...
Tout cela me semble si loin, si vain.
6 commentaires:
je me souviens aussi de la fête énorme à la Bourse du travail, de toute cette joie partagée avec les copains, des danses sur les places au son d'un accordéon..
Que de déceptions ensuite...
Il y a eu tellement d'espoir ces jours-là que je ne parviens pas à lui en vouloir. Et puis, quand même, cette libération a été salutaire
Tendres souvenirs si plein d'espoirs...
moi du haut de mes 18 ans tout frais sonnés de la tête de mon grand-père gaulliste jusqu'au bout des doigts quand il a vu les yeux qui étaient ceux de Mitterand. C'était la bérézina.
Dany :
Ce devait être un bien beau moment.
Anne :
Le plus difficile pour moi n'est pas les espoirs déçus (ça fait partie de la vie, hein), mais l'absence de nouveaux espoirs depuis 40 ans. Jospin à été un pétard mouillé.
Manoudanslaforet :
Cherissons les tendres souvenirs.
Balladinette :
Très intéressant ce point de vue-là. Effectivement, pour une partie de la population ça a dû être vécu comme une sorte d'annonce du chaos.
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