"Imaginez que vous vous donnez soudain le droit d'être furieusement heureux. Oui, imaginez une seconde que vous n'êtes plus l'otage de vos peurs, que vous acceptez les vertiges de vos contradictions. Imaginez que vos désirs gouvernent désormais votre existence, que vous avez réappris à jouer, à vous couler dans l'instant présent. Imaginez que vous savez tout a coup être léger sans être jamais frivole. Imaginez que vous êtes résolument libre, que vous avez rompu avec le rôle asphyxiant que vous croyez devoir vous imposer en société. Vous avez quitté toute crainte d'être jugé. Imaginez que votre besoin de faire vivre tous les personnages imprévisibles qui sommeillent en vous soit enfin à l'ordre du jour. Imaginez que votre capacité d'émerveillement soit intacte, qu'un appétit tout neuf, virulent, éveille en vous mille désirs engourdis et autant d'espérances inassouvies. Imaginez que vous allez devenir assez sage pour être enfin imprudent.

Imaginez que la traversée de vos gouffres en vous inspire plus que de la joie. C'était tout cela être le Zubial."

Alexandre Jardin, Le Zubial

17.6.22

Les gens heureux n'ont rien à dire

 C'était ce qu'annoncait un certain Marc, le plus grand amoureux de tous les temps, il y a quelques années sur son blog.

C'est moche de recycler un commentaire, chez la courageuse et persévérante blogueuse qu'est Bellzouzou (mon modèle depuis le départ ici), mais ça résume parfaitement ce que je vis ces derniers mois :

"Le niveau d'angoisse que suscitait le Covid a bien baissé. La vie reprend et avec elle les fêtes d'anniversaire, mariage, etc. Tous nos week-ends sont  pris jusqu'en octobre, mais uniquement pour partager des moments heureux, alors nous acceptons toutes les invitations, même quand ce n'est pas raisonnable. Le retour du soleil que j'ai tant attendu tout l'hiver.

Chaque moment passé avec ma Dream team.

Préparer le passage de mon demi-siècle, en me régalant par avance de la présence de toutes ces personnes qui m'ont rendue heureuse les cinquante premières années de ma vie, dont ma maîtresse de CE1 avec laquelle j'entretiens une touchante correspondance depuis plusieurs mois. C'est comme si plus rien n'était impossible, alors je laisse libre cours à mes envies, mes espoirs et de temps en temps je commets des folies."

PETIT sondage entre nous. Ça se fait ou pas d'inviter à sa fiesta de demi-siecle son premier amoureux ? Ça m'aurait fait plaisir qu'il soit des nôtres et ça aurait également fait plaisir à ma famille et vieux amis de le revoir, seulement mon jeune époux ne l'entend pas de cette oreille. 

Qu'en pensez vous ? Et à la question : "Si les rôles étaient inversés serais-tu d'accord", la réponse est oui. 



5 commentaires:

Bellzouzou a dit…

Je ne sais pas si ça "se fait" ou pas, (rapport à ton chéri, sinon j'imagine que ça se fait très bien quand on n'a pas de chéri, bref.), mais j'aurai quelques questions à lui poser si je le rencontre, celui-là ;-D

Anonyme a dit…

Moi je dirais que si tu en as envie c'est bien là le principal !
Ici aussi reprise des visites à amis... mais mal à la gorge +++ depuis 3 jours me fait craindre le pire (mais antigénique négatif ce matin mais pas d'angine non plus semble-t-il !!!).
Sinon j'ai un peu pensé à toi à Rome quand j'étais à deux sans presque personne que mon amoureux !!
Ce que c'était bien !!
Voili !
Des bises rafraichissantes du grand Nord (qui a viré brun +++++++ et ça me mine)

Lysa

Névrosia a dit…

Bellzouzou :
Mazette ! Il va prendre peur le pauvre :-)
Lysa :
Je suis bien contente que tu aies pu profiter de ce doux moment en amoureux à Rome.
Moi aussi j'étais atterrée. Par ici le parti-poubelle a failli l'emporter. Qu'est-ce quine va pas chez les gens ? Comment peuvent-ils imaginer que ce parti historiquement xénophobe, raciste, peu préoccupé par les questions sociales et regressiste pour les femmes, pourrait être la solution à quo ique ce soit ?

bh a dit…

Ce serait ton amoureux de l'an dernier, je ne dis pas, mais si c'est ton premier amoureux et que tu fêtes tes 50 ans, il y a prescription non? Dis à ton mari qu'il pourra inviter qui il veut à son anniversaire :-)

Névrosia a dit…

Je pense également qu'il y a prescription, en effet. Merci pour ces paroles pleines de bon sens.