Avant même de choper le covid et de perdre deux de mes sens, je savais l'importance qu'ils ont dans ma vie.
Un grand cousin de mon amoureux me définit comme une "savoureuse". Entendez par là, une personne qui aime savourer et c'est absolument vrai.
Les quelques jours durant lesquels je n'ai plus pu percevoir le parfum et le goût de ce que je mangeais, j'ai réellement perdu pieds. Je n'étais pas très loin de la déprime, si ce n'est de la folie.
Et il m'a semblé que la soupe asiatique délicieusement acidulée et pimentée de Picard, qui a, la première, réveillé mes papilles, n'était pas moins que le meilleur plat au monde.
Aussi, même si avant j'aimais savourer de délicieux plats et boissons, c'est désormais pour moi un objectif de vie.
Je voue une haine tenace aux mets roboratifs, je n'aspire désormais qu'aux petites portions délicieuses.
J'envisage d'ailleurs de créer la conseurie des fins gourmets.
Mes inclinations papillaires me poussent vers la cuisine africaine et asiatique, mais je ne demande qu'à être agréablement surprise et pour cela il va me falloir recommencer à voyager.
Il est bien entendu que je vous raconterai.
2 commentaires:
Si tu crées la conseurie, je veux bien postuler!
C'est noté ! J'organise la soirée d'anniversaire de Toutgrand et m'amuse beaucoup à choisir les mets. :-)
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