Disneyland

J'ai bien ri quand j'ai appris que les studios Disney envisageaient de faire une version de Blanche Neige sans les 7 nains, pour ne plus être accusés de stigmatiser les personnes de petite taille. Mais là n'est pas le sujet de ce billet. 

Contrairement à une certaine, je ne suis pas une mémère à chats qui publie des photos de ses félins sur les réseaux sociaux, comme une vieille anglaise retraitée au menton qui pique. Il ne manquerait plus qu'elle tricote et boive du thé pour que le portrait soit complet.

La dame, d'un âge désormais honorable, m'accuse régulièrement de ne pas avoir de cœur et tente régulièrement de m'amadouer avec une petite boule de poil qui doit, peu ou prou, avoir le même goût que du lapin.

Aussi, elle sera rassurée d'apprendre que je ne suis pas sans cœur, c'est juste que je préfère les souris.

Je n'aurais jamais cru écrire cela un jour (et je ne l'ecrirai jamais au sujet des rats, définitivement répugnants), mais, oui, j'aime bien les souris.

Je suis tombée ces dernières années sur des souris bien malignes, facétieuses même parfois (comme celle qui avait fait des crottes tout autour du souricide sans y toucher), acrobates si j'en crois les endroits où elles parviennent à accéder et bien mignonnes aussi, quand elles montrent le bout de leur museau et leurs petites oreilles.

Si ce n'était pour des raisons d'hygiène, je renoncerais à les chasser. Mon bûcheron aussi, qui a dit récemment : "regarde, elle est incroyable quand même celle-là, elle a mangé absolument tous les grains de ton blé porte-bonheur dans le pot, sans casser un seul brin !"

Si j'en crois son petit ventre replet quand j'ai réussi à la chasser hors de la maison, c'est à elle que mes brins de blé ont porté bonheur.

Ça amuse beaucoup mon bûcheron de me voir faire la sentinelle et traquer les rongeuses qui s'invitent parfois et s'avèrent bien plus rapides que moi. 

Bref ! La guerre est déclarée. Je vais me mettre en quête d'un piège à souris qui permet de les capturer et les relâcher ensuite dans la nature.