"Imaginez que vous vous donnez soudain le droit d'être furieusement heureux. Oui, imaginez une seconde que vous n'êtes plus l'otage de vos peurs, que vous acceptez les vertiges de vos contradictions. Imaginez que vos désirs gouvernent désormais votre existence, que vous avez réappris à jouer, à vous couler dans l'instant présent. Imaginez que vous savez tout a coup être léger sans être jamais frivole. Imaginez que vous êtes résolument libre, que vous avez rompu avec le rôle asphyxiant que vous croyez devoir vous imposer en société. Vous avez quitté toute crainte d'être jugé. Imaginez que votre besoin de faire vivre tous les personnages imprévisibles qui sommeillent en vous soit enfin à l'ordre du jour. Imaginez que votre capacité d'émerveillement soit intacte, qu'un appétit tout neuf, virulent, éveille en vous mille désirs engourdis et autant d'espérances inassouvies. Imaginez que vous allez devenir assez sage pour être enfin imprudent.

Imaginez que la traversée de vos gouffres en vous inspire plus que de la joie. C'était tout cela être le Zubial."

Alexandre Jardin, Le Zubial

2.6.17

Tout pareil - le portrait chinois

En suivant l'exemple d'Anne et de Daphnénuphar. Si j'étais...

une couleur : cuivrée

une fleur/plante : une pivoine ou un coquelicot

un objet : un mouchoir en tissu

une heure : Entre 4 et 5h de mat, c'est l'heure où mon cerveau se libère de toutes mes idées pour me permettre d'écrire quand je ne suis pas trop fatiguée.

un lieu : assise à table sur notre terrasse les soirées assez chaudes pour que nous dînions ensemble (en riant souvent trop fort).

un animal : un phénix

quelqu'un d'autre : celles et ceux auprès desquels je me sens bien dans le silence.

un plat : une salade composée

un paysage : dégagé et offrant des lumières différentes

un sport : le basket, pour l'adrénaline qu'il me donne encore, sinon la voile pour la sensation de liberté qu'elle m'offre.

un instrument de musique : la voix

un gâteau : le Pithiviers, le premier réussi seule

un vêtement : une robe en coton

une matière : la plus proche possible de celle de la peau

une émotion/sentiment : l'espoir

3 commentaires:

dany a dit…

Tiens! Tiens! Tu es comme JM tu ne supportes pas les mouchoirs en papier???

Anne a dit…

Ton heure est aussi mon heure!
J'aime que tu ais participé aussi!

Névrosia a dit…

Dany :
Ce doit être son sang ardéchois :)
J'utilise des mouchoirs en papier, plus hygiéniques, mais j'aime beaucoup les mouchoirs en tissu.
J'en avais de toutes les couleurs et j'ai toujours adoré les mouchoirs brodés, ceux avec des initiales, les simples, ceux avec les jours de le semaine comme les culottes de mon enfance :). J'aime qu'il prenne le parfum de la peau quand une femme le glisse dans son décolleté et qu'ils soient toujours chauds quand on les sort de la poche.

Anne :
Avec plaisir.